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Quelle importance donnez vous à la mobilité physique ?

  • Photo du rédacteur: yogawitharmony
    yogawitharmony
  • 1 déc. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 7 jours

Début septembre 2024, suite à un faux mouvement je me suis coincée le nerf entre les vertèbres L4 et L5.

Conséquences : les premiers jours une forte sensation douloureuse dans la fessiers gauche, un point qui en permanence est à vif, une impossibilité de me plier en deux ou de toucher mes orteils, m'asseoir et me relever sont constamment synonymes de douleurs, couchée je ne ressens pas de soulagement.

En quelques jours j'avais perdu ma mobilité physique.

J'ai rapidement mis en pratique les étirements que j'avais conseils à des amis et des élèves qui souffraient de sciatiques, cela me permet de soulager un peu la douleur, mais ne permet toujours pas dans mon quotidien de pouvoir me baisser pour ramasser un objet au sol confortablement.

Après 2 mois sans pouvoir jouir d'une mobilité physique et de douleurs chroniques, je m'aperçois que c'est un réel cadeau.

J'expérimente aujourd'hui ce manque précieux, j'observe ce que cela fait à mon moral et à mon corps. Je suis plus lente, gênée dans mes mouvements, inconfortable dans n'importe quelle position, je me suis coupée de toutes pratiques sportives, j'ai également développer des techniques pour vivre avec ma douleur.

J'ai déjà été blessée et dans la douleur, mais chaque fois avec des délais pour laisser à mon corps le temps de se reposer et de se réparer. Aujourd'hui je n'ai aucune vision sur le temps nécessaire à une amélioration, pas d'instruction ou d'opération médicale, juste l'espoir que mon corps est en train de faire ce qu'il faut pour que je mette mon mentale dans l'acceptation que ma guérison est en chemin et que je ne peux plus être dans l'activité physique confortablement.

Quelle importance j'apporte à la mobilité physique ? Autant que j'en apporte à ma liberté mentale.

Ma capacité à rester mobile physiquement est autant importante que mon libre arbitre mentale.

Je ralenti donc le rythme physique et mentale pour accepter ce qui est sans m'identifier à mon corps ni à mes pensées.

C'est avec beaucoup de patience que j'ai du appréhender une reprise de ma pratique de yoga, après plusieurs injections et sans réel diagnostique.

Aujourd'hui, je me sent mieux dans mon corps, mais je sais que je ne suis pas encore complétement guérie, j'essaie de comprendre ce qui me fait mal et ce qui me soulage.

Les étirements profonds des fessier sont devenus douloureux, ma capacité de cambrure du dos à presque réduite à néant, je réapprends à utiliser mon corps avec plus de douceur, moins de challenges et plus de compréhension.

Mon corps à besoin de repos, alors je lâche prise et j'observe ce que je suis capable de faire au jour le jour.

Rien n'est acquis, rien n'est permanant, tous peu basculer du bon ou du mauvais côté.

ree


 
 
 

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